lundi 23 juin 2008
Camping
Je ne suis pas une campeuse. Je n'ai aucun souvenir d'enfance de camping en famille parce que je n'ai aucune expérience de camping en famille. J'ai bien dormi dans des tentes à quelques reprises dans ma vie, mais je crois avoir trop de doigts dans une main pour les compter. Malgré cela, la semaine dernière, j'ai eu l'idée complètement folle de proposer une nuit de camping familial à mon mari. Idée acceptée d'emblée, parce que mon mari, lui, a passé ses étés en famille sur les terrains de camping.
Nous sommes finalement allés, dimanche soir, avec une famille d'amis (qui eux, ont 4 filles de 3 mois et demi à 7 ans), passer la nuit dans un camping près à environ une demi-heure d'ici. Pour une première expérience du genre, je voulais avoir la sécurité d'être près de chez moi, au cas où ! Nous étions les deux seules familles assez folles pour dormir dans des tentes (les autres étant toutes des roulottes). Il a plu, c'était atrocément humide et aussitôt les fesses éloignées du feu, on se les gelait !
Les enfants avaient déjà été turbulents toute la journée (que dis-je ! Toute la semaine !), et évidemment, ils n'écoutaient pas plus là-bas. Pour eux, c'était leur toute première expérience de camping à vie, alors imaginez l'exitation ! Et avec des amis en plus ! Pas besoin de vous dire qu'ils se sont couchés très tard... (avec la quantité de guimauve qu'ils ont mangé, ils pouvaient bien ne pas pouvoir dormir !)
Heureusement, une fois les enfants endormis, nous avons profité du feu (avec parfois un parapluie sur la tête à cause des averses) et placotté entre adultes, doucement, calmement. Et après, essayer de dormir, malgré le froid, l'humidité qui pénètre et fait entrer la douleur. À une heure trente, j'ai manqué partir et dormir chez moi. J'avais tellement mal, c'était atroce (je fais de la fibromyalgie et l'humidité ne me va pas bien du tout). La seule chose qui m'empêchait de partir, c'était que je devais sortir du sac-de-couchage et brrrrrrr il faisait trop froid. Je ne voulais pas non plus être un danger sur la route. J'ai fini par m'endormir, pour me faire réveiller à 4h du matin par le chant du coq ! Pas de blague ! Je ne sais pas où était ce foutu coq, mais il chantait fort et proche ! Et quand il se taisait un peu et que j'étais sur le point de repartir, il reprenait de la voix de plus belle ! À 6 heures, c'était une corneille dans l'arbre juste au dessus de notre tente, et à 6h30, c'était mes enfants...
Le pire, c'est que malgré tout ça, je n'ai pas détesté tant que ça...
Mais la prochaine fois, on va s'y prendre un peu autrement... je vais retourner dormir à la maison !
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